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Bilan de l’année 2022

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Les investisseurs ont connu une année 2022 mouvementée. L’inflation, les hausses de taux des banques centrales, les prix du pétrole, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et le conflit entre la Russie et l’Ukraine ont fait planer un sombre nuage sur les marchés, provoquant une volatilité extrême et dominant les gros titres financiers 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
 

Actions et obligations

Les actions américaines, canadiennes et mondiales ont oscillé en 2022, tantôt à la hausse, tantôt à la baisse. Par exemple, au troisième trimestre, les trois principaux indices américains, l’indice S&P 500, le Dow Jones et le Nasdaq, ont enregistré leurs plus importants gains mensuels depuis 2020. Les marchés boursiers ont également enregistré des gains mensuels consécutifs en octobre et novembre, les actions nord-américaines ayant progressé de plus de 10 %. Malheureusement, aucun des redressements n’a été soutenu et les actions canadiennes, américaines et mondiales se sont essoufflées. L’indice composé TSX, l’indice S&P 500 et l’indice MSCI EAEO ont terminé l’année en baisse d’environ 9 %, 19 % et 17 % respectivement.

 

Les grands noms de la technologie ont été liquidés après des résultats de revenus décevants (Facebook, Apple, Tesla etc.), tandis que les cryptomonnaies ont connu une chute spectaculaire après une année 2021 exceptionnelle, les investisseurs spéculatifs se retirant du secteur en attendant une meilleure régulation. Les banques américaines et canadiennes ont enregistré des résultats mitigés. Dans l’ensemble, cependant, les bénéfices des entreprises d’un large éventail de secteurs sont restés résilients et la demande des consommateurs s’est maintenue.

 

Sur les marchés obligataires, les rendements américains et canadiens, qui évoluent dans le sens inverse des prix des obligations, ont augmenté au cours des neuf premiers mois de l’année, avant de baisser légèrement au quatrième trimestre. Les rendements ont augmenté en raison des attentes de nouvelles hausses de taux par la Fed et la Banque du Canada, des perspectives inflationnistes et des prévisions de ralentissement de la croissance. Les rendements ont ensuite baissé en raison de meilleures nouvelles concernant l’inflation au cours du second semestre de 2022, ainsi que des indications selon lesquelles le repli du marché tient désormais compte de la majeure partie de la réévaluation et de la baisse.
 

Indicateurs économiques, devises et pétrole

Malgré les fluctuations du marché et l’incertitude, un certain nombre d’indicateurs économiques nord-américains positifs reflètent la relative bonne santé des économies américaine et canadienne. Le taux de chômage aux États-Unis et au Canada est resté faible et les offres d’emploi ont augmenté. Les ventes au détail et les dépenses de consommation ont bien progressé, tandis que les prix des maisons se sont refroidis des deux côtés de la frontière. À l’approche du deuxième semestre de 2022, les PDG de deux grandes chaînes d’épicerie ont déclaré que les prix des aliments avaient commencé à se stabiliser et le PDG d’une grande entreprise de transport maritime a affirmé que les chaînes d’approvisionnement étaient revenues à la normale.

 

Le prix du pétrole a oscillé tout au long de 2022. Il a bondi au cours de la première moitié de l’année, atteignant un sommet de 122 $ US le baril au début de juin. Les facteurs contributifs ont été les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la réduction de la production de l’OPEP, la forte croissance du PIB américain et les signes que l’économie chinoise se remet de la pandémie. À partir du troisième trimestre, les prix du pétrole ont baissé et ont terminé l’année 2022 en oscillant autour de 80 $ US le baril et en hausse d’environ 7 % par rapport à 2021. Cette baisse s’explique par l’anticipation que les plans de relèvement des taux de la Fed, le renforcement du dollar américain et le ralentissement de la croissance économique mondiale finiront par freiner l’inflation et, par conséquent, faire baisser la demande de pétrole.
 

Inflation, taux d’intérêt et banques centrales

L’inflation américaine a atteint un pic de 9,1 % au cours de l’été, un record en 40 ans. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et la hausse des coûts de l’énergie, de l’alimentation et du logement en ont été les principaux responsables. L’inflation a ensuite commencé à se modérer au cours du second semestre de 2022, pour atteindre 7,1 % à la fin de l’année. Cette évolution s’explique par la baisse des prix du logement, des soins de santé et des voitures d’occasion, ainsi que par la diminution des prix de l’essence, de l’électricité et du transport aérien. La Fed a relevé ses taux de près de zéro à 0,25 % en mars, sa première hausse en trois ans, puis a procédé à sept hausses importantes, dont quatre hausses consécutives de 0,75 %, sa plus importante depuis 1994. Lors du sommet annuel de la Réserve Fédérale à Jackson Hole, dans le Wyoming, le président de la Fed, M. Powell, a déclaré que la Fed poursuivrait ses hausses jusqu’à ce que l’inflation revienne dans sa fourchette cible de 2 %.

 

Au Canada, l’inflation a également grimpé, atteignant 7,7 % au deuxième trimestre, son plus haut niveau depuis 1983, avant de se modérer au deuxième semestre 2022 et de terminer l’année à 6,4 %. La Banque du Canada a également relevé ses taux à sept reprises, y compris une énorme hausse d’un point de pourcentage au cours de l’été. Le gouverneur de la Banque, M. Macklem, a fait remarquer qu’il faudra du temps pour que des taux plus élevés permettent de maîtriser l’inflation, mais que la politique monétaire commençait à faire effet.

 

De nombreuses autres banques centrales dans le monde se sont coordonnées avec la Fed, notamment la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne. Plus particulièrement, la Banque du Japon a mis fin à sa politique à long terme de taux d’intérêt quasi nuls. La banque centrale de Chine a fait figure d’exception, en introduisant une baisse des taux de 10 points de base pour stimuler la croissance.

 

À quoi pouvons-nous nous attendre pour la suite?

Aussi difficile qu’ait été l’année 2022 avec les hausses de taux, l’inflation élevée et les fluctuations du marché, le pire est probablement derrière nous et l’environnement d’investissement devrait se stabiliser en 2023. La politique des banques centrales, qui opère avec un certain décalage, devrait peser sur l’économie, mais les valorisations des actions se sont normalisées et les rendements potentiels de plusieurs catégories d’actifs offrent des occasions intéressantes (Obligations entre autres). Les bénéfices des entreprises en général sont restés résilients et les chaînes d’approvisionnement se remettent enfin en mouvement.

Les renseignements contenus dans cette lettre proviennent de diverses sources, dont Gestion mondiale d’actifs CI, Financière CI, le Globe and Mail, le Daily Mail, le National Post, le Wall Street Journal, Forbes, MSCI, MSN.com, Advisor.ca, cp24.com, le Toronto Sun, Bloomberg, Reuters, Investment Executive, le U.S. Treasury Deparment, TNC News, le Post Millennial, Advisor’s Edge, la U.S. Energy Information Administration, Marketwatch, Baystreet, CNBC, The Economist, le Guardian, Yahoo News, CTV News, la Banque du Canada et Statistique Canada, à diverses dates. Ce document est fourni à titre indicatif seulement et les informations incluses pourraient changer sans avis. Tous les efforts ont été déployés pour compiler ce matériel à partir de sources fiables et des mesures raisonnables ont été prises pour en assurer l’exactitude. Les conditions du marché pourraient varier et donc influer sur les renseignements contenus dans le présent document. Avant de prendre une décision sur l’un des points mentionnés ci-dessus, veuillez me consulter pour des conseils financiers tenant compte de votre situation personnelle.

Sources

Les renseignements contenus dans cette lettre proviennent de diverses sources, dont Gestion mondiale d’actifs CI, Financière CI, le Globe and Mail, le Daily Mail, le National Post, le Wall Street Journal, Forbes, MSCI, MSN.com, Advisor.ca, cp24.com, le Toronto Sun, Bloomberg, Reuters, Investment Executive, le U.S. Treasury Deparment, TNC News, le Post Millennial, Advisor’s Edge, la U.S. Energy Information Administration, Marketwatch, Baystreet, CNBC, The Economist, le Guardian, Yahoo News, CTV News, la Banque du Canada et Statistique Canada, à diverses dates. Ce document est fourni à titre indicatif seulement et les informations incluses pourraient changer sans avis. Tous les efforts ont été déployés pour compiler ce matériel à partir de sources fiables et des mesures raisonnables ont été prises pour en assurer l’exactitude. Les conditions du marché pourraient varier et donc influer sur les renseignements contenus dans le présent document. Avant de prendre une décision sur l’un des points mentionnés ci-dessus, veuillez me consulter pour des conseils financiers tenant compte de votre situation personnelle.